HYDROLAT VERGE D’OR  

LA QUALIté d’un HYDRolat

La qualité d’un hydrolat dépend de la plante et de la terre dans laquelle la plante a grandi. Elle dépend également de la qualité de l’air, des conditions climatiques lors de la croissance de la plante, du moment de la cueillette bien évaluée, du temps d’attente avant la distillation et bien évidemment, de la qualité de l’eau.

Nom latin : Solidago canadensis

Nom français : Verge D’or

Nom anglais : Goldenrod

Famille : Asteraceae

Origine : Canada

Partie distillée : Partie aérienne

Certification : Organic by ECOCERT USDA

 

 

ORIGINE

La verge d’or est reconnaissable par ses très petits et nombreux capitules. En période estivale et automnale, la plante arbore partout au Québec une sommité florifère d’un jaune éclatant. Elle préfère les milieux humides, les bords de rivières et la grande vallée du Saint- Laurent.

HISTOIRE

Les Premières Nations nous ont beaucoup enseigné sur les applications et propriétés thérapeutiques des plantes d’Amérique du Nord. La nation iroquoise utilisait les racines et les fleurs de la verge d’or en tisane pour un effet antalgique sur les points de côté ou encore pour son effet émétique en cas d’excès de bile. Les Iroquois comme les Thompson recherchaient aussi l’effet calmant de la verge d’or pour soigner les troubles du sommeil chez les nourrissons. Ils préparaient ainsi une infusion de tubercules à donner aux bébés ou une décoction de la plante entière à mettre dans leur bain. De nombreuses propriétés thérapeutiques et usages sont aussi connus de la verge d’or comme antipyrétique, antidiarrhéique, stimulant du foie, analgésique pour le mal de gorge (en mâchant les fleurs écrasées), vulnéraire (en décoction nettoyante pour les douleurs et blessures des chevaux).  La recherche scientifique conforte et valide aujourd’hui cette connaissance empirique qui nous a été transmise de génération en génération depuis plusieurs milliers d’années.

Recommandations : les hydrolats sont merveilleux pour le bien-être des humains, des animaux, des insectes et des plantes. Il existe de nombreux livres qui traitent de l’aromathérapie et il convient de s’y référer pour un usage adéquat et en toute sécurité. Nous vous recommandons également de consulter un professionnel en aromathérapie qui saura cibler les groupements biochimiques et les molécules aromatiques des huiles essentielles et ainsi augmenter l’efficacité de vos soins.

Les informations fournies sur ce site Web ne constituent EN AUCUN CAS une recommandation pour des soins ou le traitement d’une condition médicale ou d’une maladie particulière.

Nous n’ajoutons aucun conservateur dans nos hydrolats, il convient donc de les entreposer dans un endroit frais et sec, à l’abri de la lumière et de l’air, afin de les conserver de 1 à 3 ans.

Références

  • http://www.wikiphyto.org/wiki/Myrc%C3%A8ne
  • http://www.wikiphyto.org/wiki/Limon%C3%A8ne
  • Thurbide, Michel, L’aromathérapie, Huiles Essentielles du Québec et du monde, Applications thérapeutiques, Otterburn Park, Québec, Édition Santé-Arôme, 2015
  • Frère Marie-Victorin, Rouleau Ernest, Brouillet Luc et collaborateurs, Flore laurentienne 3e édition, Gaëtan Morin Éditeur ltée, 2002.
  • Moerman Daniel E., Native American Ethnobotany, Timber Press, Portland, Oregon, 1998.