HUILE ESSENTIELLE D’ÉPINETTE NOIRE ÉCORCE

Nom latin : Picea mariana

Nom français : Épinette Noire

Nom anglais : Black Spruce

Famille botanique : Abietaceae ou Pinaceae

Origine : Québec, Canada

Moment de la récolte : Janvier à décembre

Parties distillées : Bois & écorce

 

ORIGINE

L’épinette noire ou épicéa noir est un conifère majestueux d’une hauteur de 8 à 20 mètres qui veille sur nos forêts canadiennes d’un océan à l’autre. Ce conifère pousse là où les autres espèces ne peuvent pousser. Privilégiant les sols humides, sablonneux ou tourbeux, cet arbre recouvre principalement les territoires du Grand Nord canadien jusqu’à la limite de la toundra du Bas-Arctique et le nord-est des États-Unis. Ses rameaux sont rugueux et son écorce effilochée est d’un brun rougeâtre à l’état jeune et plus foncé à maturité. Ses aiguilles vert grisâtre sont droites et serrées le long du rameau. Son fruit est un petit cône pourpre qui à maturité devient brun clair. De la quarantaine de variétés d’épicéas, elle est la plus résistante au climat très froid. Elle peut supporter à cet effet, jusqu’à – 60 degrés Celsius selon certaines études. Sans son plus grand ennemi qui est le feu, cet arbre pourrait vivre jusqu’à 280 ans.

HISTOIRE

Les Amérindiens utilisent depuis des milliers d’années les nombreuses plantes médicinales de la forêt boréale pour se soigner. Cette connaissance est de tradition orale. Les Cris se servaient par exemple de l’épinette noire comme antidiarrhéique en préparant des infusions à partir des cônes. Les aiguilles et les cônes servaient à traiter le diabète. Contre les brûlures, ils fabriquaient des baumes à partir de la résine d’épinette noire et mâchaient les cônes pour soulager les maux de dents.

Les Montagnais s’en servaient quant à eux, pour préparer des infusions contre les maux de gorge et soigner la toux. Les enfants amérindiens mâchaient la résine pour garder la blancheur de leurs dents. Ils attribuaient à l’épinette noire de puissantes propriétés contre le scorbut.
Utilisé surtout pour bâtir les habitations des colons, l’arbre servait aussi à brasser la bière d’épinette faite à partir des aiguilles, des cônes et de mélasse. Sous prétexte de prévenir le scorbut, cette boisson coulait à flots dans les soirées du clergé !

En 1772, le médecin anglais Henry Taylor a découvert une méthode d’extraction de l’essence d’épinette et la recommandait pour les affections respiratoires. Dr Taylor est également le fondateur de la première distillerie installée dans la ville de Québec.

 

Recommendations : les huiles essentielles sont merveilleuses pour le bien-être des humains, des animaux, des insectes et des plantes. Il existe de nombreux livres qui traitent de l’aromathérapie et il convient de s’y référer pour un usage adéquat et en toute sécurité. Nous vous recommandons également de consulter un professionnel en aromathérapie qui saura cibler les groupements biochimiques et les molécules aromatiques des huiles essentielles et ainsi augmenter l’efficacité de vos soins.

Il est recommandé d’entreposer les huiles essentielles dans un endroit frais et sec, à l’abri de la lumière et de l’air.

Les informations fournies sur ce site Web ne sont PAS une recommandation pour guérir ou traiter une condition médicale ou une maladie.

 

Références

  • Frère Marie-Victorin, Rouleau Ernest, Brouillet Luc et collaborateurs, Flore laurentienne 3e édition, Gaëtan Morin Éditeur ltée, 2002.
  • Moerman Daniel E., Native American Ethnobotany, Timber Press, Portland, Oregon, 1998.