LA FORÊT BORÉALE 

La forêt boréale, nommée en l’honneur de borée, le dieu grec du vent du nord, est le lieu d’activité de BoreA Canada

La forêt boréale couvre environ 30 % de la superficie forestière mondiale et en stocke autant ou davantage de carbone que les forêts tropicales. C’est le plus vaste écosystème de la planète. Des milliers d’espèces sauvages habitent cette grande bande verte visible de l’espace qui encercle l’extrémité nord du globe.

La forêt boréale canadienne s’étend sur plus de 3 millions de km2 et couvre près de 60 % du territoire canadien, d’est en ouest et principalement au nord. La majorité de l’étendue forestière n’est pas perturbée par l’activité humaine avec ses routes, ses villes ou ses industries.

Les résineux couvrent 75 % de la forêt boréale au Québec. Les conifères dominants sont l’épinette noire, le pin gris, le sapin baumier, l’épinette blanche et le mélèze. Ils sont (d’ailleurs) particulièrement bien adaptés au dur climat boréal. Leur forme conique réduit l’accumulation de neige sur leurs branches en hiver, de sorte qu’elles ne se brisent pas sous le poids de la neige. Leurs étroites aiguilles sont couvertes d’une épaisse couche de cire les protégeant contre les vents secs. On y retrouve également une vaste diversité de végétaux non ligneux, les plus connus étant le bleuet et le thé du labrador.

Eeyou Istchee Baie-James situé dans la forêt boréale à la hauteur du 49e parallèle nord est le lieu d’activité de BoreA Canada. Cette région s’étend sur des milliers de lacs majestueux, une faune, une flore et des rivières sauvages. Une nature impressionnante se manifeste vigoureusement dans la vie, le caractère, le comportement et la culture des gens du nord : les Jamésiens de souche européenne (Caucasien) et les cris de souche Premières Nations. Les deux populations vivent en harmonie.

Cette région se caractérise par des hivers longs, secs et froids, voire très froids et venteux, des étés courts, frais et humides. Comme l’expriment bien les Jamésiens, y fait fret ! C’est une autre façon de dire qu’il fait plus froid que froid, et assez froid pour geler les lèvres et de ce fait, sentir le besoin de raccourcir les mots articulés avec difficulté afin de se faire comprendre malgré tout. D’ailleurs, cette hivernité, néologisme créé par Louis-Edmond Hamelin, caractérise un état temporaire du nord lié au froid des hivers nordiques relativement longs. Même cycliques, nos hivers modulent le comportement et les gestes des hommes habitant ces régions.

L’activité de BoreA Canada dans la forêt boréale est en synergie avec la nature, les cadres législatifs gouvernementaux et les autres exploitants afin d’être en harmonie avec tout l’écosystème. Nous sommes conscients que cette mosaïque vivante est en perpétuel changement, un mouvement continu qu’il nous faut tenir compte afin de garder la dynamique de notre économie circulaire.

Le gouvernement et le Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP), le Ministère de l’Énergie et des Ressources Naturelles (MERN) en font la gestion durable et contrôle son exploitation par un cadre législatif précis et rigoureux pour tous les acteurs dans la forêt (exploitation forestière, tourisme, etc.). Ceci permet de contrôler l’impact humain tout en s’assurant une pérennité de la ressource et une régénération durable quasi naturelle.

PETITE HISTOIRE DES GENS DU NORD

DES HOMMES ET DES OURS !

Un Jamésien explique à un touriste comment se comporter devant les différents ours au Canada.

– si vous rencontrez un ours noir, vous n’avez qu’à courir dans une descente et l’ours noir ne peut vous suivre à cause de ses pattes plus courtes à l’avant, il trébuchera et vous laissera tranquille.

– si vous rencontrez un ours brun, vous devez vous mettre en boule et faire le mort, il vous trouvera alors inintéressant et vous laissera tranquille.

– si vous rencontrez un ours blanc, malheur à vous ! Il ne vous reste plus qu’à lui préparer un grand feu de bois pour lui offrir au moins un bon repas chaud !